Selon Damien Cottier, conseiller national et président de l’UNAM, cette réforme permet de consolider le 2e pilier et de le faire entrer dans le XXIe siècle. Aujourd’hui de nombreuses personnes travaillent à temps partiel ou ont plusieurs employeurs. Ce sont souvent des femmes et elles pourront à l’avenir accéder plus aisément à la prévoyance du 2e pilier.
La réforme poursuit essentiellement deux objectifs: garantir financièrement les prestations de la LPP. Pour tenir les promesses de prestations obligatoires, il faut adapter le taux de conversion minimal et améliorer la prévoyance pour les personnes à bas revenus, en particulier les personnes travaillant à temps partiel ou à employeurs multiples, dont de très nombreuses femmes. La LPP a été conçue à une époque où c’était essentiellement l’homme qui travaillait à 100%. Aujourd’hui de nombreuses personnes, dont souvent des femmes, sont actives sur le marché du travail à des taux réduits et avec parfois plusieurs employeurs. Le système doit être adapté à cette réalité pour que ces personnes puissent aussi cotiser à leur prévoyance.
Concrètement, la réduction du seuil d’entrée, l’adaptation de la déduction de coordination et la simplification de l’échelonnement des cotisations doivent permettre de maintenir le niveau actuel des prestations pour la majorité des assurés et de l’améliorer pour les personnes travaillant à temps partiel ou ayant plusieurs employeurs. Ces mesures déploieront leurs effets au fil du temps. Quant à l’uniformisation des taux de cotisations au-delà de 45 ans, il diminuera un obstacle important pour les travailleurs seniors en recherche d’emploi.
Communiqué de presse à retrouver en intégralité sur le site internet de la CNCI.