Le PLRN regrette le rejet de la réforme de la LPP, qui freine les progrès en matière d’égalité et fait des personnes actives les grandes perdantes. Celles-ci devront à l’avenir également financer les promesses de rentes trop élevées non couvertes par le système actuel. La responsabilité en incombe à la gauche, qui ne veut pas de la modernisation proposée du deuxième pilier. La mutualisation qu’elle souhaite depuis des années est contraire au principe même des trois piliers qui a fait ses preuves: étatique (AVS), professionnel (LPP financée par l’employeur et l’employé) et privé. C’est malheureusement une bonne occasion de perdue pour garantir une meilleure rente à toutes celles et ceux qui travaillent à temps partiel ou qui disposent d’un deuxième petit salaire, souvent d’appoint et nécessaire, dans leur ménage.
Le non d’aujourd’hui ne nous fait pas avancer d’un pas en matière de politique sociale. Il faudra maintenant trouver le moyen de financer l’augmentation de l’espérance de vie, ce qui devra malheureusement se faire, une fois de plus après la 13e rente AVS, au détriment de la classe moyenne et des actifs.
Quant à l’initiative extrême sur la biodiversité, elle a heureusement été largement rejetée par les votantes et votants. Si la biodiversité est importante aux yeux du PLR, cette initiative n’aurait pas atteint ses objectifs et aurait notamment entravé la production alimentaire locale et freiné le secteur de la construction. Pire, elle aurait gravement menacé le développement de la production d’énergie électrique par des techniques durables, photovoltaïque et éolien, que le peuple a acceptée en votation le 9 juin dernier.
Parti libéral-radical neuchâtelois